Depuis le 01/01/16, la loi grenelle 2 du 12/07/11 impose aux producteurs de biodéchets dont la masse est supérieure ou égale à 10 tonnes/an de mettre en place un tri à la source et une valorisation organique ou énergétique de ces derniers, processus à la fois contraignant et couteux.
Dans ce contexte, le déshydrateur représente une solution adaptée car il permet d’assurer le prétraitement des biodéchets directement sur leur lieu de production en réduisant jusqu’à 90 % leur masse par évaporation de l’eau contenu en leur sein. Ainsi, la formation d’un « séchât », c’est à dire un biodéchet déshydraté sec et stable à l’issu de ce prétraitement permet de réduire les nuisances et contraintes généralement associées au stockage des biodéchets (odeur, putréfaction, hygiène), tout en limitant fortement la place occupée par ces derniers. De facto, les coûts de gestion interne (matériel d’entretien et de nettoyage, personnel etc.) se trouvent réduit de même que ceux associés à la collecte des biodéchets qui devient beaucoup moins fréquente, celle-ci pouvant passer, par exemple, d’une collecte quotidienne à une collecte mensuelle.
Ainsi, SERVECO, PME Française, fabrique et commercialise des déshydrateurs thermiques d’une contenance allant de 30 à 1000 Litres par cycle de séchage, pouvant s’adapter à n’importe quel besoin et reçoit dans le cadre du congrès HOPITECH le trophée du développement durable innovation 2018 pour sa « Daisy S » made in France.
